Dimanche 6 juin 2021
Milly-la-Forêt : autour de la Ferme de Coquibus.....
Coquibus, lieu-dit de la commune de Milly-la-Forêt est un vaste plateau autrefois en culture. Au milieu s’élevait une ferme abandonnée vers 1880.
Avant la moitié du XIXème siècle, très peu de documents existent sur cette ferme. Le plus ancien date de 1780 et parle d’une ferme ruinée. Il semble que dans le massif de Coquibus, il y avait 5 grandes fermes, dont notamment la ferme de Coquibus, la ferme du Mont Rouget et celle des Grandes Vallées. Celles-ci vivaient de l’élevage d’ovins et de la culture. Mais, la pauvreté de la terre, la proximité de la forêt et des bêtes sauvages qu’elle abrite, pourraient être la cause de sa ruine.
En 1968, l’association Horizons des Amis de la Nature fait l’acquisition de la ferme de Coquibus. A cette époque, le domaine est totalement en ruines, et ce sont les bénévoles de l’association relevant leurs manches qui ont rénové le bâtiment pour en faire un refuge ouvert aux défenseurs et amoureux de la nature.
Les platières gréseuses du massif de Coquibus, recouvertes de calcaire d’Étampes à l'Est, sont les plus grandes du département de l'Essonne et les plus belles du massif bellifontain. Elles sont classées Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique ainsi que Réserve Biologique Dirigée. |
De nombreuses grottes s'ouvrent sous la platière comme celle de la souris.Le grès a été exploité aux alentours de l'an mille. Les carrières ont été abandonnées en 1983, mais les traces d'exploitation y sont encore bien visibles : coins encore en place. En 1986, le dernier tailleur des grès de Fontainebleau, venu du Portugal, s’installe à Moigny sur Ecole jusqu'en 1999 où son fils reprend l'activité.
Chaos rocheux, platières, landes, mares de platières, forêt de châtaigniers, chênes, hêtres et pins sylvestres ainsi que le sable extrêmement pur, dû à sa teneur élevée en silice (utilisé pour la verrerie d’art -Murano et Baccarat- et prisé pour l’optique de pointe), forment l’essentiel du paysage du massif des Trois Pignons, au sein du Parc Naturel Régional du Gâtinais Français, surnommé, "pays des mille clairières et du grès". |
Au cours de notre randonnée, nous longerons un tronçon des aqueducs de la Vanne (affluent de l'Yonne) et du Loing (affluent de la Seine) qui acheminent de l’eau potable vers Paris depuis des sources situées en Bourgogne et en Île-de-France jusqu’aux réservoirs de l'Haÿ les Roses et Paris.
Aqueduc de la Vanne: longueur:156km; diamètre intérieur: 1,8 à 2m; débit: 145 000m3/jour construit entre 1866 et 1874 à la demande du baron Haussmann pour alimenter Paris en eau potable
Aqueduc du Loing: longueur: 95km; diamètre intérieur: 2,5m; débit: 210 000m3/jour construit entre 1897 et 1900 pour doubler la capacité du premier et sur le même parcours depuis la forêt de Fontainebleau
En quittant la forêt, nous rejoindrons Moigny sur Ecole, commune du Parc naturel régional du Gâtinais français, où nous pourrons admirer le moulin Grenat et son bief, propriété au XIIIème siècle des templiers de Beaudelu, le lavoir et l’église Saint-Denis inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1926.
Crise sanitaire :
Dans le strict respect des gestes barrières et d’une distanciation minimale de 2 mètres entre les pratiquants.
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